Les enfants connaissent-ils le contenu de leurs assiettes? Selon une étude réalisée en 2013 par l’Asef, la réponse est non. 72% des enfants de 8 à 12 ans ne savant pas la composition des pâtes, et 87% ne savent pas reconnaître une betterave. Un constat que les cofondateurs de Botaki ont eu l’occasion de confirmer: “L’idée est partie du fait que certains de nos neveus ne connaissaient pas les légumes. Les enfants ont une vision industrielle de l’alimentation”, témoigne Cosette Vivier. D’où leur projet: créer un jeu qui reconnecte les enfants avec la nature en leur apprenant à jardiner.
L’objectif de Botaki? Donner aux plus jeunes une meilleure connaissance de l’environnement. La première version du jeu, financé via une campagne de crowdfunding, devrait voir le jour en avril 2018. Plusieurs versions sont déjà disponible en pré-commande. Une nouveauté qui permettra aux enfants de passer du numérique au réel. “Nous souhaitons nous servir du numérique pour reconnecter les enfants à la nature”, poursuit Cosette Vivier.
Totem magique
À l’intérieur de la Botabox, les enfants trouveront un “botaguide” d'explorateur. Une sorte de “gros livre dans lequel il y aura des contenus concernant la nature d’un point de vue général, mais surtout à propos de la culture de la graine qui sera présente au sein de la box”. Les agriculteurs en herbe pourront en effet cultiver des tomates cerises, dont les graines, le pot ainsi que la terre seront présents dans la boîte. Ils auront aussi “accès à une application ludo-éducative qui va lui permettre de découvrir l’écosystème végétal”.
La version 2 de ce jeu qui devrait sortir quelques mois plus tard, en septembre 2018, comportera un “totem magique”. Ils devront planter un capteur dans la terre qui sera relié à l’application. Celui-ci mesurera la température de la terre ainsi que les taux d’humidité et d’ensoleillement. Grâce à un avatar animé et évolutif, l’enfant devra prendre soin de sa plante afin de garder son personnage en bonne santé et le voir grandir. “Plus il s’occupe de sa plante, plus il avance dans le jeu, plus il est récompensé”, résume Cosette Vivier. Au final, “l’objectif est que l’enfant sache en toute autonomie s’occuper de sa plante”. De quoi donner la main verte aux plus jeunes !
Photos : © Botaki
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