Commencer à vivre humainement : Albert Camus, Édouard Glissant et Virginia Woolf
La force vient parfois à manquer. La force de combattre, de résister, de refuser, de bâtir et rebâtir encore et encore. Peut-être défaillons-nous plus aisément lorsque nous avons perdu de vue ce qui vaut la peine de vivre, lorsque ce que l’existence compte de beauté s’est dérobé à notre vue. C’est dans ces moments qu’il faut pouvoir réassurer sa prise. Fort heureusement, la littérature politique et fictionnelle regorge d’images mentales qui viennent à notre secours et nous aident à vivre humainement. Des lucioles surgissant du fond de la nuit à la lune qui se dévoile et l’éclaire, de la chambre où l’on est chez soi à l’archipel où l’on est par les autres, du lierre rusé qui grimpe à l’été qui écrase jusqu’à l’hiver en nous… Petite galerie subjective en trois images.