Vous souhaitez investir une partie de votre argent pour soutenir une entreprise ayant vocation à résoudre un problème social ? La plateforme de crowdfunding 1001PACT pourra vous être utile. Grâce à elle, vous avez en effet la possibilité d’investir au capital d’une entreprise sociale tout en bénéficiant de garanties – défiscalisation (18% pour l’impôt sur le revenu et 50 % pour l’impôt sur la fortune), transparence grâce à un suivi financier et extra-financier, participation au capital de l’entreprise à moindres risques. « Les entreprises sociales bénéficient, entre autres, du soutien des autorités publiques, et ont un taux de pérennité supérieur à celui des entreprises traditionnelles », explique Eva Sedoun, co-fondatrice de 1001PACT.
Côté entreprises, plusieurs avantages sont également à noter : au-delà du financement de leur projet, elles profitent d’un véritable accompagnement pour leur campagne de crowdfunding et bénéficient d’une visibilité auprès du grand public. Au bout de cinq ans, elles ont en outre la possibilité de racheter les parts achetées par les internautes. Par cette approche, Julien Benayoun et Eva Sadoun, les deux cofondateurs, souhaitent « démocratiser l’investissement solidaire via le crowdfunding ». Et ainsi permettre aux particuliers de contribuer au développement de l’entrepreneuriat social.
Chauds les projets, chauds !
Deux projets vont d’ores et déjà bénéficier de la plateforme 1001PACT. Le premier, un garage solidaire baptisé CAR (pour Centre Auto Repair), est porté par Jean Marc Adjovi-Boco, ancien joueur de football professionnel, ainsi que son petit frère Guy. Au menu : espace pour réparer soi-même sa voiture, formations, échanges entres les abonnés, convivialité… « J’ai envie que le monde tourne plus rond et surtout j’ai envie d’y contribuer en passant à l’action », confie Jean-Marc Adjovi-Boco, qui est retourné sur les bancs de l’ESC Lille après une carrière au RC Lens. Grâce à la campagne de crowdfunding menée sur 1001PACT, le garage solidaire est aujourd’hui en passe de devenir réalité.
Pierre Achache, non-voyant, a quant à lui fondé l’entreprise Magica Vision. L’objectif ? Proposer à un prix raisonnable des appareils high-tech destinés aux handicapés visuels. Dernièrement, l’entrepreneur a mis au point la MagicaBox, qui permet aux non et malvoyants d’utiliser facilement leur téléphone, notamment pour reconnaître les billets de banque et les couleurs ou encore détecter les obstacles. « Lorsque j’ai brutalement perdu la vue en 1986 suite à une rétinopathie dégénérative, j’ai cherché à donner du sens à cet événement. Paradoxalement, j’en ai fait une opportunité. Sans ce handicap, je ne serai probablement jamais devenu chef d’entreprise », avoue-t-il. Sa campagne de crowdfunding débute dans quelques jours. L’occasion, peut-être, de vous lancer dans l’investissement participatif solidaire ?
Plus d’information : le site 1001PACT
Soutenez Socialter
Socialter est un média indépendant et engagé qui dépend de ses lecteurs pour continuer à informer, analyser, interroger et à se pencher sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Pour nous soutenir et découvrir nos prochaines publications, n'hésitez pas à vous abonner !
S'abonnerFaire un don