En 2016, elles sont une poignée de peintres, écrivaines, photographes, musiciennes à former le collectif
Gang of Witches.
« On a voulu créer un espace artistique qui s’éloigne chaque année un peu plus du système capitaliste et patriarcal », explique-t-elle. La communauté pluriartistique – éclatée entre Paris, Toulouse et Ibiza – revendique des valeurs écoféministes, interprétées librement par chaque membre. Paola Hivelin et Sophie Rokh, résidentes permanentes de leur
coven insulaire, cultivent leur
« sorcière intérieure, par l’introspection, la méditation, en remettant du sacré dans les petits gestes du quotidien ».