Le clapotis de l’eau, le bruit des oiseaux… C’est autant par le son que par les images que le documentaire américain La course au zéro déchet amène le public jusqu’au site d’enfouissement de Redwood, aux Etats-Unis. Des quelques scènes montrant les vastes étendues de ce lieu situé près de la baie de San Francisco, le film bascule brutalement vers des images de tracteurs poussant des masses de déchets - ou de pelleteuses les recouvrant de terre.
La course au zéro déchet, qui montre les différentes solutions proposées par la ville de San Francisco pour parvenir à son objectif "0 déchet", fait partie des films en lice pour le Prix du public organisé par le Greenpeace Film Festival. Pollution, transition écologique, énergie : jusqu’au 10 septembre, vingt-huit films sont accessibles en ligne, au rythme de quatre par semaine, autour d'une même thématique environnementale. Sept films -un pour chaque catégorie- seront retenus grâce au vote du public. Du 16 au 29 octobre, ces sept finalistes seront en streaming et soumis à un nouveau vote.
Une initiative participative
Avec ce festival qui succède au Green Up Film Festival créé il y a quatre ans par l’association belge Wake Up, Greenpeace ne cherche pas seulement à dresser un constat de la situation environnementale. Sa sélection de documentaires tournés dans le monde entier privilégie plutôt la pédagogie.
Food Coop présente par exemple un supermarché new-yorkais autogéré : ses 16.000 membres doivent y travailler trois heures par mois pour accéder à des produits alimentaires de qualité à bas prix. Ceux qui sèment nous plonge dans l’univers de l’agriculture familiale, avec ses avantages et ses limites. Climat, pour quelques degrés de moins, retrace quant à lui le combat mené par l’économiste américain Jeffrey Sachs en amont de la COP21 pour sensibiliser les responsables politiques aux enjeux de ce sommet des Nations unies sur le changement climatique organisé à Paris en 2015.
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Avec ses initiatives, Greenpeace veut proposer des idées “à mettre en pratique pour changer ses comportements” et “adopter des pratiques plus respectueuses de la planète”. Selon l’organisation, il est crucial de toucher le plus large public possible et de lui “donner espoir en montrant des exemples positifs de solutions ou d’initiatives citoyennes qui font avancer les choses partout dans le monde".
Image : Capture d’écran,
La course au zéro déchet, Christopher Beaver, Trash 24 Films, 2015, USA
Informations pratiques :
Pour visionner les films, il est nécessaire de se rendre sur le site du festival. Il est possible de s’y inscrire à une newsletter, de regarder les bande-annonces de l’intégralité des films sélectionnés et de voter pour son film favori.
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