Entretien

Malcom Ferdinand : « Le chlordécone est un marqueur de “l’habiter colonial” »

Photos : Antoine Seiter

L’affaire du chlordécone est bien plus qu’un scandale sanitaire et environnemental. Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement, chercheur en science politique au CNRS et figure centrale de l’écologie décoloniale en France, décortique dans son dernier livre S’aimer la terre. Défaire l’habiter colonial (Seuil, 2024) les mécanismes qui ont rendu pensable et possible l’usage prolongé de ce pesticide toxique et ses conséquences sur les populations antillaises. Documentant la fabrique de l’ignorance et les injustices environnementales, Malcom Ferdinand propose de repenser notre relation à la terre et aux êtres qui l’habitent dans les ruines polluées du capitalisme colonial.

L’usage du chlordécone semble enfin reconnu comme un scandale sanitaire et environnemental à l’échelle nationale. Mais ce que l’on comprend en lisant votre livre, c’est que le problème reste très mal posé dans le débat public.

Mon livre cherche à démontrer que le chlordécone n’est pas qu’une molécule polluante et extrêmement toxique. C’est pour moi un marqueur de ce que j’ai appelé « l’habiter ­colonial »*, qui est une manière de se penser sur Terre héritée des colonisations européennes. Cet « habiter colonial » est orienté vers l’exploitation massive du vivant et implique l’effacement de toutes celles et ceux qui ne ressemblent pas aux colonisateurs.

Entretien issu de notre n°66, en kiosque, librairie, à la commande ou sur abonnement.

Aux Antilles, cela s’exprime par l’exploitation historique de peuples principalement noirs et racisés mais aussi par une industrie bananière qui est aujourd’hui encore prospère et bénéficie toujours de nombreux financements européens, alors que les Antillais ne peuvent se nourrir avec leur terre, certains n’ayant même pas accès à l’eau. Réduire cette affaire aux dangers de cette molécule ou dire « le chlordécone a contaminé les Antilles » permet de masquer l’ensemble des relations sociales, politiques, administratives et scientifiques qui ont rendu possible l’usage de cette molécule toxique et ses conséquences. C’est une façon de maintenir l’ordre socio-économique et racial établi.

*L’habiter colonial 

Selon Malcom Ferdinand, l’habiter colonial désigne une manière insoutenable, violente, raciste et patriarcale d’habiter la Terre, forgée au moment des colonisations modernes du XVe siècle et globalisée depuis lors, qui asservit l’ensemble du tissu vivant de la Terre et les différents éléments de ses écosystèmes, matériels et immatériels, humains et non-humains, à l’accumulation sans fin du capital, en vue d’enrichir une minorité. Fondé à travers les conquêtes coloniales, les génocides, les usurpations et les privatisations de terres, les destructions d’écosystèmes, l’habiter colonial s’est manifesté au fil des siècles par la transformation de paysages en unités extractivistes comprenant des mines, des usines et des plantations agricoles telles que les bananeraies antillaises.

Cette présentation invisibilise aussi des luttes anciennes et historiques aux Antilles. Dans votre livre, vous rappelez que, dès 1974, des ouvriers agricoles ont intégré la lutte contre l’usage du chlordécone dans leurs revendications sociales et syndicales.

Il est important de dire que l’issue de cette grande grève agricole en Martinique, en 1974, a été une répression par les forces de l’État. Ces forces ont répondu à la demande des propriétaires, un petit groupe qui appartient à une catégorie socio-raciale blanche dont les membres sont appelés békés*, une blanchité* à l’œuvre également chez une grande partie des chefs de service des administrations, mais aussi des commissariats, des gendarmeries, des préfectures issus de l’Hexagone… Deux manifestants ont été tués, plusieurs ont été blessés et les gendarmes responsables n’ont eu aucun compte à rendre. Ma famille a participé à cette manifestation soutenant les ouvriers agricoles.


Cette réaction est révélatrice de la façon dont l’État français a considéré ces territoires et leurs populations, c’est d’autant plus frappant quand on la compare à d’autres situations. Il faut savoir que le chlordécone utilisé aux Antilles a d’abord été produit aux États-Unis, à Hopewell en Virginie. Les ouvriers de cette usine présentaient beaucoup de problèmes de santé, neurologiques ou cardiaques. Ces ouvriers, très majoritairement blancs, ont été pris en considération. Des études ont été réalisées et l’usine a été fermée dès 1975. Un an plus tôt, les revendications en Martinique étaient quant à elles réprimées. Des historiens ont montré qu’à la même époque, toujours aux États-Unis, d’autres populations racisées et exposées à différents types de produits toxiques n’ont pas non plus été prises en considération. Il y a un traitement racialement différencié.

*Les békés et la blanchité

La propriété privée des terres agricoles aux Antilles est historiquement majoritairement blanche, à travers un groupe social qui s’appelle les békés. Selon Malcom Ferdinand, si la blanchité n’est pas complètement indépendante de certains caractères phénotypiques, elle reste une catégorisation, une construction sociale. Ce qui fait que des personnes avec des phénotypes différents peuvent donc apparaître comme blancs socialement. L’anthropologue Edith Kovats-Beaudoux a montré dans sa thèse de 1969 que le groupe social des békés, qui représentait 1 % de la population mais avait un pouvoir économique considérable, a deux caractéristiques. D’une part, il s’identifie aux premiers colons esclavagistes en revendiquant de ce fait d’être les détenteurs officiels de la Guadeloupe et de la Martinique, et d’autre part il s’identifie aussi par une solidarité raciale.

Ces revendications, portées dès les années 1970, contredisent la thèse généralement admise affirmant que le danger du chlordécone n’a été découvert que tardivement, au début des années 2000. Entre ces deux périodes, y a-t-il eu une fabrique de l’ignorance ?

Dès la fin des années 1970, plusieurs chercheurs montrent qu’aux Antilles ce produit contamine les rivières et les êtres vivants. D’autres recherches révèlent la présence d’organochlorés (une famille de polluants organiques de synthèse persistants dont font partie le DDT et le chlordécone, ndlr) dans le sang des Martiniquais. Alors pourquoi a-t-on continué à l’utiliser ? Pour moi, il y a bien une forme de production d’ignorance. En dépit des connaissances, le discours officiel affirmait qu’il n’y avait pas de problème sanitaire. Des infrastructures sanitaires ont été maintenues en situation défaillante. Jusqu’à la fin des années 1990, par exemple, les tests de qualité de l’eau réalisés dans le cadre de l’action de l’État ne détectaient pas les pesticides et le chlordécone. La qualité de l’eau était donc évaluée comme bonne. Certains choix ont été faits en connaissance de cause.

Après 1975, quand la production états-unienne de chlordécone a cessé à cause de sa dangerosité, les planteurs bananiers ont racheté le brevet et organisé une production afin de commercialiser le chlordécone en Martinique, mais aussi en Afrique. C’était impossible de ne pas connaître les risques. Des personnes ont donc considéré normal d’imposer une exposition à ces pesticides aux peuples antillais. Et, il faut le rappeler, l’usage de cette molécule n’a pas permis de nourrir la population. Elle a servi à augmenter le capital d’une petite partie de producteurs békés afin de rendre accessible un produit exotique dans l’Hexagone. J’y vois une forme de continuité du « tout pouvoir » des maîtres, qui va jusqu’au pouvoir de contrôler la composition physiologique de mon corps. Toute ma famille a été contaminée, comme la quasi-totalité des Antillais.

Comment expliquez-vous que les sciences humaines se soient tardivement intéressées au sujet ?

Des travaux de sciences humaines qui s’intéressent aux pollutions de ce type en Hexagone, il y en a pléthore. Des travaux qui s’intéressent au chlordécone aux États-Unis, il y en a eu beaucoup. Ce sont les travaux sur le chlordécone aux Antilles qui sont rares et tardifs. La première thèse sur cette question a été faite en 2015 par une anthropologue états-unienne. Quant à ma thèse, elle a été réalisée à l’université Paris-Diderot en 2016, pas aux Antilles. Globalement, les deux campus antillais ont eu jusqu’à récemment une production scientifique très faible sur le sujet. Cela pose question. Je crois d’une part que ce sujet a été considéré comme réservé aux chimistes, toxicologues ou médecins.

« Pour moi, il y a bien une forme de production d'ignorance. En dépit des connaissances, le discours officiel affirmait qu’il n’y avait pas de problème sanitaire. Des infrastructures sanitaires ont été maintenues en situation défaillante. »

Le deuxième élément de réponse tient dans la place des sciences humaines et sociales dans l’expertise commanditée par l’État. Un groupe scientifique a été constitué en 2008 dans le cadre du premier Plan chlordécone mais s’est accommodé d’une absence d’expertise en sciences humaines et sociales. L’un des premiers grands colloques tenus en Martinique sur la pollution au chlordécone, en 2018, a encore fait intervenir uniquement des chercheurs et chercheuses des sciences dites expérimentales. Or, l’un des apports des sciences humaines est de pouvoir recueillir des expériences et de pointer les rapports sociaux. En son absence, la production de connaissances et les politiques publiques conservent encore une vision « hors social » de la contamination.

Ce colloque de 2018 a d’ailleurs été organisé dans un lieu touristique, ce que vous dénoncez dans votre livre.

Les organisateurs ont justifié ce choix par la commodité d’organiser des conférences scientifiques dans des hôtels touristiques. Mais les chercheurs viennent en majorité de l’Hexagone et seuls quelques rares collègues, dont je fais partie, sont noirs. Cela reproduit une conception du corps noir comme n’étant pas un corps pensant, mais un corps qui sert celles et ceux qui sont venus faire de la science. Cela reproduit une forme de blanchité de l’espace dans des îles qui sont majoritairement peuplées par des personnes non-blanches.

Manifestation ouvrière du 12 février 1974 à Fort-de-France.

Et c’est regrettable car, à moins de deux kilomètres, il y a des amphithéâtres remplis d’une jeunesse vibrante et intelligente qui n’a qu’une envie, celle de pouvoir interagir avec la recherche. Ce colloque scientifique de 2018 a en plus été protégé par des fourgons de gendarmes. Comme si les Antillais étaient des émeutiers en puissance plutôt que des participants à un espace scientifique qui concerne leur corps et leur terre. En 2022, un autre colloque a été organisé en Guadeloupe, mais en pleine semaine, quand les gens travaillaient. Le créole n’a pas été utilisé. De fait, il y a encore eu une exclusion des Guadeloupéens.

Quelle place occupe aujourd’hui l’écologie décoloniale dans la recherche en France ?

Il y a un mouvement. Mon premier livre a été discuté, comme ceux de Fatima Ouassak ou de William Acker. C’est très bien. Mais cette place est absolument insuffisante. À ce jour, on n’a pas de centre d’études décoloniales, pas de centre d’études de la pensée autochtone. La France est en retard et peut bénéficier de l’expérience des autres pays qui ont cherché à favoriser une production de connaissances par des personnes historiquement défavorisées par la colonisation.

Depuis Malcom X (« Vous ne pouvez avoir le capitalisme sans le racisme »), de nombreux auteurs et autrices ont pointé les liens entre capitalisme et racisme. Voyez-vous une continuité entre les deux ?

Ce qui m’a frappé, dans les sphères à la fois académiques et militantes majoritairement écologistes dans lesquelles j’ai navigué, c’est à quel point la question raciale reste un impensé. Alors qu’il y a une littérature énorme autour du capitalisme racial, notamment popularisé à travers le livre Marxisme noir de Cedric Robinson, paru en 1983 (mais qui n’a été traduit en France qu’en 2023 par les éditions Entremonde, ndlr).

Il a fallu attendre 40 ans pour lire un ouvrage qui montre que les dommages du capitalisme ne concernent pas tout le monde de la même façon selon certaines catégories socio-raciales, de même que les profits suivent aussi les mêmes lignes socio-raciales. On ne peut pas raconter l’histoire de cette pollution sans pointer les destructions environnementales et les déshumanisations portées par cette alliance mortifère entre patriarcat, racisme et capitalisme, ce que je nomme un « capitalisme colonial ».

Une fois que l’on a pris conscience de l’ampleur de la pollution, peut-on encore manger des bananes issues de ces cultures ?

C’est une question importante et je ne prétends pas avoir la ou les réponses. Les consommateurs n’ont pas été coupables de cette contamination, puisqu’ils ont été mis dans l’ignorance. Mais maintenant, on sait. Que faire, alors ? Peut-on ne rien faire ? Ou peut-on, par exemple, contraindre cette filière ne serait-ce qu’à reconnaître ses torts ? Une chose est certaine : faire de la banane antillaise la marque préférée des Français est une injure supplémentaire. Quand on me demande « Faut-il arrêter de manger des bananes ? », je réponds que la question « Quel monde souhaitons-nous instaurer » me semble plus importante. Comment fait-on monde au sortir de la situation d’esclavage ?

Quelles sont les pistes d’action pour répondre à ces questions ? Comment « faire justice » aux victimes du chlordécone ?

Les Antillais ont entamé des actions en justice depuis 2006 au pénal, puis en 2018 au tribunal administratif. Aucune demande n’a véritablement abouti, un non-lieu a été prononcé dans l’affaire pénale en janvier 2023. L’existence d’une contamination avec des conséquences sanitaires graves est reconnue mais en même temps on dit qu’elle était parfaitement légale. On reconnaît des victimes, mais il n’y a pas de coupable ni de crime. Le combat va continuer en appel. Les collectifs – comme celui des ouvriers agricoles empoisonnés par les pesticides, comme Lyannaj pou dépolyé Matinik et Lyannaj pou dépoliyé Gwadloup, comme Zéro chlordécone zéro poison, Chlordécone Justice et Réparation – ont besoin de soutien.

Ils luttent bien plus que contre le chlordécone, ils luttent aussi pour restaurer la dignité des personnes qui en souffrent dans leur chair. Il est important de comprendre que, même si on trouvait une solution miraculeuse pour décontaminer ces îles d’un coup de baguette magique, on serait encore face à une grande partie du problème, avec ces relations qui maintiennent la déshumanisation des Antillais. Il faut repenser les manières d’habiter et cela passe par transformer l’idée même de la France. On peut commencer par se demander : « Où est la France ? » Dans l’imaginaire national, la réponse est « dans la parcelle européenne ». Assumer pleinement la terrestréité de la France, c’est dire que c’est un pays multi-situé, sur trois océans.

Une chose est certaine, comme nous le montrent les situations récentes en Kanaky (nom donné à la Nouvelle-Calédonie par les indépendantistes depuis les années 1970, ndlr), Mayotte et aux Antilles sur la vie chère, la France tarde à procéder à sa décolonisation.

En Martinique, la lutte contre la vie chère a repris. Une grande partie des productions locales étant destinées à l’exportation, rétablir une forme de souveraineté alimentaire avec plus de productions agricoles locales pourrait sembler logique. Mais on en revient au problème de la pollution qui fait que des produits locaux sont potentiellement contaminés. Ce dilemme est-il insoluble ?

Je pointe en tout cas un danger, qui est celui de perdre le rapport à la terre depuis les Antilles. D’abord, toutes les terres, et tous les produits locaux ne sont pas contaminés ! La tâche, c’est de nouer ou cultiver un rapport d’amour à une terre dont les sols sont en partie contaminés. Je propose de renoncer à la recherche d’une forme de pureté de l’écosystème qui est désormais inatteignable et de se demander plutôt comment nouer un rapport doux, juste et digne avec ces écosystèmes.

« On ne peut pas raconter l’histoire de cette pollution sans pointer les destructions environnementales et les déshumanisations portées par cette alliance mortifère entre patriarcat, racisme et capitalisme, ce que je nomme un “capitalisme colonial” ».

Cette question se pose aux Antilles mais aussi partout dans le monde. Des êtres humains ont mis en œuvre tant de formes de destruction du vivant, mais nous devons malgré cela retrouver un rapport d’amour à nos corps, à nos terres. La démocratie environnementale sera essentielle, il faut permettre aux personnes concernées de participer à ces discussions et décisions pour ne pas qu’ils et elles soient « des éprouvettes à ciel ouvert » comme me l’a dit un de mes enquêtés.

Dans votre livre, vous faites un pas de côté en rappelant que le charançon (coléoptère ravageur des bananeraies, ndlr) est aussi une des victimes du chlordécone. C’est une évidence, pourtant très rarement énoncée. Quelles relations peut-on nouer avec lui ? Des alliances sont-elles possibles ?

Je vois une contradiction à vouloir se préserver de cette molécule tout en tolérant des violences qui sont faites aux charançons et, à travers eux, à l’ensemble du tissu vivant. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de hiérarchie de valeur entre une vie humaine et une vie de charançon. Par contre, je souhaite que ce soit une question et l’objet d’une discussion démocratique. Et je me suis rendu compte que d’une part on désigne cet insecte comme ennemi, parfois même comme la raison valable de l’utilisation du chlordécone, et que d’autre part on sait très peu de choses de lui. Il s’agit de comprendre qu’on ne pourra pas prendre soin des corps humains sans prendre soin de la Terre et de ses êtres vivants non humains.

Et s’il n’est pas un ennemi, comment l’appréhender ? En voisin ? Dans quelle mesure l’écologie décoloniale invite-t-elle à reconsidérer nos relations aux non-humains ?

C’est en tout cas un des éléments sans lequel la Terre ne peut être habitée. Pour moi, le rapport aux insectes en général, et aux coléoptères en particulier, est une façon d’habiter la Terre. Ces insectes sont même ceux grâce à qui je peux habiter la Terre. Tout simplement parce qu’une Terre sans insectes ne serait plus la Terre. Donc on peut considérer que le charançon est un « partenaire d’habiter ». Un voisin, pourquoi pas.

Ça ne veut pas dire qu’on va construire des maisons aux charançons. Mon souhait est que l’on envisage qu’il y ait eu d’autres façons d’agir avec eux. La monoculture et le capitalisme bananier sont à l’origine de l’utilisation massive de pesticides. Ces insectes ne sont aucunement responsables de la pollution. 


Chronologie

1976 Le chlordécone est interdit aux États-Unis.

1990 Le produit est interdit en France, mais des dérogations sont accordées pour son utilisation aux Antilles jusqu’en 1993.

2006 Dépôt de la première plainte par des associations antillaises pour mise en danger de la vie d’autrui. Une information judiciaire sera ouverte à Paris en 2018 pour empoisonnement, mise en danger de la vie d’autrui et administration de substances nuisibles.

2019 Les juges d’instruction annoncent la fin des investigations sans prononcer de mise en examen, suscitant l’indignation des plaignants. Des juges d’instruction qui ne se sont « jamais déplacés aux Antilles », déplore Malcom Ferdinand dans son livre.

2023 Le 2 janvier 2023, les juges d’instruction prononcent un non-lieu et abandonnent toutes les poursuites,
tout en reconnaissant un « scandale sanitaire ».

22 octobre 2024 La Cour d’appel de Paris doit examiner un recours contre ce non-lieu.

S’aimer la Terre. Défaire l'habiter colonial Malcom Ferdinand Seuil, 2024 608 pages, 25 €

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