Nouveaux imaginaires

Les héros de manga, révolutionnaires et décroissants ?

Objets culturels transclasses et transnationaux à la popularité grandissante, en particulier dans notre pays où un livre sur sept achetés en est un, les mangas témoignent d’un curieux paradoxe. Alors que leur mode de production et de distribution est éminemment productiviste, du rythme effréné de travail de leurs auteurs et autrices à la myriade de produits dérivés, les histoires qu’ils nous content allient vive critique du néolibéralisme, éloge de la révolution sociale et espoir d’un avenir post-capitaliste. Auteur de l'ouvrage Les Sensei de la décroissance (Payot, 2024) et fondateur de l'association décroissante Alter Kapitae, Gabriel Malek nous emmène à la rencontre de trois figures emblématiques du genre.

Des pirates de One Piece luttant sans relâche contre un gouvernement autoritaire au service d’une élite bourgeoise, aux héroïnes de Miyazaki qui guerroient pour défendre le vivant en passant par l’apologie du renoncement que nous livrent les frères Elric dans Fullmetal Alchemist, certains mangas diffusent l’air de rien un imaginaire imprégné d’écologie radicale. Loin de se résigner à la brutalité du monde qui les entoure, les protagonistes de ces œuvres osent rêver à un avenir radicalement différent et se soulèvent pour mettre à bas le système politique qui les oppresse.

Article à retrouver dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance », disponible en kiosque, librairie et sur notre boutique.

Un point commun unit les hauts faits de ces héros et héroïnes de manga : la pleine légitimation de la révolution, même brutale, face à un pouvoir autoritaire qui nie l’aspiration à l’égalité et la soif de liberté des individus. Les œuvres littéraires que sont les mangas montrent ainsi à leurs lecteurs qu’il n’y a pas de fatalité au capitalisme. Là réside la formidable capacité de diffusion des idées radicales portées par ces bandes dessinées nippones popularisées en Occident à partir des années 1960, qui s’adressent avant tout à nos émotions.

C’est de là que provient leur puissance. Comme le dit Eiichirō Oda, auteur de One Piece, « si l’histoire ne me tire pas des larmes, je ne peux pas toucher le lecteur. Si je ne suis pas ému moi-même je ne crois pas pouvoir émouvoir les autres ». À travers la lecture assidue de ces aventures rocambolesques, tragiques et viscéralement humaines, les lecteurs se voient reconnaître le droit de revendiquer une pleine liberté individuelle garante d’un ordre commun juste. Trois œuvres populaires témoignent de ces profils révolutionnaires inspirants, porteurs de valeurs décroissantes, qui nous donnent envie de passer à l’action.

Luffy, un héros anarchiste candide

Épris de liberté, insoumis à un quelconque type de pouvoir, incapable de différencier un roturier d’un prince, Monkey D. Luffy est le protagoniste du manga le plus populaire au monde, One Piece, qui dépassait fin 2022 les 500 millions d’exemplaires écoulés (publié depuis 1997 au Japon, et depuis 2000 en France, One Piece compte déjà 109 volumes). Son auteur, Eiichirō Oda, est passionné depuis son enfance par les insectes, et grandit en lisant Dragon Ball, devenant un fan absolu du créateur de cet univers : le regretté Akira Toriyama, décédé le 1er mars 2024.

Dès l’âge de quatre ans, Eiichirō Oda décide de devenir mangaka pour « ne pas avoir à travailler » comme les adultes de son entourage. Cette volonté antiproductiviste apparaît dissonante dans une société aussi stakhanoviste que l’est celle du Japon, pays dans lequel, comme le rapporte la journaliste Clémentine Maligorne, « le rapport au travail est tout autre. Là-bas, on dit même que le travail est roi, et travailler plus de soixante heures par semaine est un lieu commun. » Pourtant, le succès tenace de One Piece implique pour Eiichirō Oda un rythme de travail effréné, puisqu’il doit produire près de vingt pages hebdomadaires. Son manga narre les aventures d’une bande de pirates, menée par le jeune Luffy, lancé à la recherche d’un trésor nommé le « One Piece » afin de devenir le seigneur des pirates.

C’est un récit d’aventures grandioses qui voit l’équipage traverser îles et océans, grandir ensemble, affronter moult péripéties et lutter contre divers tyrans locaux et surtout contre la Marine, féroce branche armée du gouvernement mondial qui n’hésite pas à tuer au nom de la justice. Ce qui est frappant dans ce shōnen (littéralement « bande dessinée pour jeune garçon », genre aux codes précis dont la lecture ne se limite pourtant ni à un genre ni à un âge), c’est le décalage entre l’univers bon enfant, burlesque et coloré de One Piece, et la gravité des enjeux auxquels fait face l’équipage.


Domination brutale de la société par la bourgeoisie des Dragons célestes, racisme systémique à l’encontre des hommes-poissons, génocide des scientifiques d’Ohara, privation de services publics essentiels par des tyrans… Le monde de One Piece, malgré sa magie, ressemble au nôtre. Outre la domination sociale, la question de la protection du vivant est souvent abordée au sein du manga. L’arc de la saga Alabasta narre la lutte des habitants de ce royaume désertique pour reprendre le contrôle du bien commun qu’est l’eau, accaparée par une mafia privée menée par un capitaine corsaire allié du pouvoir, et plus récemment l’arc Wano fait de l’écologie une thématique centrale de son propos.

En tant que pirate, Luffy est un hors-la-loi qui trouve logiquement dans la Marine, garante de l’ordre, son ennemi naturel. En voyageant à la recherche du One Piece, l’équipage de Luffy va souvent venir en aide aux peuples opprimés par le gouvernement mondial, en les assistant dans leur soulèvement révolutionnaire. Férocement attaché à la notion d’égalité, le jeune capitaine ne supporte pas la domination ni l’autorité exercée par la force, et renverse nombre de tyrans tel Wapol du royaume de Drum, qu’il destitue ainsi : « Ton règne est terminé ! Rien à battre que tu sois un roi ou même un dieu, que tu sois quelqu’un d’important ou bien un moins-que-rien. Parce que moi je suis un pirate. »

La distinction entre classes sociales n’existe pas pour Luffy. Plus décisif encore pour lui que l’égalité est le vif besoin de liberté qui le guide dans la recherche homérique du One Piece, une quête qui n’a, à ses yeux, absolument rien de matériel : « Je ne veux rien dominer du tout. Pour moi, le seigneur des pirates... c’est juste le gars le plus libre de toutes les mers ! » Cette citation résume bien la philosophie de ce manga, la quête collective d’un équipage où chacun poursuit son propre rêve d’enfance, bien souvent spirituel, et se bat autant pour faire advenir le sien que celui de ses camarades.

Cette solidarité est soulignée par exemple lors du passage à tabac par une bande de pirates rivale d’un des membres les plus faibles physiquement de l’équipage, Pipo, qui refuse de se dérober car on s’est moqué du rêve de Luffy : « Il y a des fois où un homme ne peut pas reculer devant le combat. Lorsque quelqu’un se moque du rêve d’un de ses amis. » Contrairement aux clichés que l’on peut entendre sur l’utilisation de la violence dans les mangas, celle-ci joue souvent un rôle éminemment symbolique, comme dans ce cas-là.

Cette dimension solidaire et collective de la recherche d’accomplissements est le cœur de cette œuvre qui fait l’éloge de la démarche révolutionnaire face à un ordre injuste. Sans pour autant s’en réclamer, la recherche constante de Luffy de conciliation du plus haut degré de liberté avec un impératif viscéral d’égalité entre tous les vivants, fait écho à la conception anarchiste des relations sociales telle que déployée dans La Morale anarchiste de Pierre Kropotkine (1889).

Sans recourir au jargon universitaire et militant habituel, One Piece inculque ainsi à ses centaines de millions de lecteurs et lectrices un prisme de lecture du monde proche de celui de la lutte des classes de Marx, rendant désirable l’insoumission face à un ordre inégalitaire. Logiquement, ce manga a inspiré plusieurs concepts politiques de rupture comme l’écologie pirate, développé dans l’ouvrage éponyme de Fatima Ouassak. La cofondatrice du collectif Front de mères y voit une opportunité de diffuser une écologie révolutionnaire, axée sur sa dimension sociale et post-colonialiste, capable de contribuer à l’émancipation des quartiers populaires.

Nausicaä, une héroïne écoféministe en quête d’un équilibre avec le vivant

Forte de ses convictions écologistes radicales, guerrière redoutable à l’esprit scientifique, à l’écoute des souffrances humaines comme de celles de la nature, Nausicaä de la vallée du Vent est sans conteste une des héroïnes écoféministes les plus iconiques des œuvres d’Hayao Miyazaki. Ancien leader syndical du géant de l’animation japonaise Tōei Animation, farouchement écologiste et antinucléaire convaincu, Miyazaki a réussi, à travers ses réalisations, à transmettre une vive critique des conséquences sociales et environnementales du productivisme.

Dans le même temps, il parvient à y sublimer les activités du quotidien, réenchantant des actions perçues comme anodines, célébrant ainsi la convivialité si cruciale dans le mouvement de la décroissance. Le fondateur du studio Ghibli (1985) a souvent mis en avant des héroïnes plutôt que des héros, de Chihiro, en passant par la princesse Mononoké, jusqu’à Kiki la petite sorcière. Interrogé sur cette habitude de représenter des femmes guerrières et audacieuses dominant souvent des hommes, qui tranchent avec les rôles de princesses placides des Disney, Hayao Miyazaki répondait ainsi lors d’une interview pour le Guardian en 2015 : « Beaucoup de mes films comportent des personnages féminins forts. Des filles courageuses et indépendantes. Elles auront peut-être besoin d’un ami, ou d’un soutien, mais en aucun cas d’un sauveur. »

Parmi cette myriade d’héroïnes, celle qui m’a le plus marqué est Nausicaä, protagoniste du manga éponyme en sept tomes écrit par Hayao Miyazaki et publié au Japon entre 1982 et 1994 (le studio Topcraft en fera un film d’animation en 1984).


Nausicaä de la vallée du Vent met en scène un effondrement écologique post-capitaliste, et narre la vie de quelques humains survivants dispersés dans ce qui est devenu une jungle toxique dominée par des insectes géants : « En l’espace de quelques siècles, les civilisations industrielles ont quitté les franges occidentales de l’Eurasie pour s’étendre sur toute la surface de la planète, pillant le sol de ses richesses, polluant l’air et remodelant les formes de vie à volonté. Un millier d’années seulement après sa fondation, cette gargantuesque société industrielle a atteint son apogée ; elle a entamé un déclin abrupt et brutal. »

Ce qui est notable dans cette contextualisation historique de l’univers de Nausicaä, ce sont les similitudes criantes avec les prédictions du rapport Meadows de 1972, qui prévoit lui aussi une chute brutale en cas de recherche perpétuelle de croissance économique. Si certains royaumes du monde de Nausicaä, comme celui de la vallée du Vent, dont elle est l’héritière, cherchent à vivre en paix avec le vivant, d’autres plus grands poursuivent une politique militarisée et brutale pour tenter de dominer toute vie. Alors même que son petit royaume est sommé par l’empire Torumekia, dont il est le vassal, de se mobiliser militairement pour faire face à des insectes géants (ômus), Nausicaä va empêcher la confrontation et résoudre cette question de coexistence primordiale autrement.

La nature étant devenue hostile à l’être humain, Nausicaä mène depuis longtemps des recherches pour déterminer la cause de cette toxicité dans son laboratoire secret : « Quand on lui donne de l’eau et de l’air propres, même le champignon de pain se transforme en ce magnifique petit arbre. Ce n’est pas de leur faute... c’est la terre elle-même qui est polluée. » Elle va finir par comprendre que la nature est graduellement en train d’éliminer les pollutions chimiques de la civilisation industrielle, et qu’il faut avant tout la laisser en paix : « Je suis sûre que la forêt elle-même a été créée pour nettoyer le monde. Elle absorbe dans son corps la pollution laissée dans le sol par l’ancienne civilisation. »

Au cours du manga, Nausicaä va s’opposer maintes fois à la volonté de violence des civilisations humaines belliqueuses, tout en cherchant à comprendre les raisons de la toxicité du vivant pour mieux bâtir un monde en commun. Cette recherche d’harmonie résonne avec le shintoïsme, religion pratiquée par près de 70 % de la population japonaise(1) qui inclut pleinement l’être humain dans le vivant, là où la pensée occidentale cartésienne dresse une frontière entre humains et non-humains.

Personnage à la dimension quasi prophétique, qui n’hésite pas à utiliser la force, même physique, pour faire advenir un monde vivable, Nausicaä nous livre une leçon précieuse : « Quand l’homme rompt l’équilibre du monde, la forêt fait d’énormes sacrifices pour rétablir cet équilibre. » Ce constat ravive l’espoir fou de pouvoir coexister un jour en paix avec le vivant, si toutefois nos civilisations optent pour la voie de la décroissance, en répartissant les richesses afin de pouvoir baisser notre production et donc l’insupportable pression que subissent nos écosystèmes.

Thorfinn, un antihéros qui soigne sa violence par la culture de la terre

Un des principes clés de la décroissance est la valorisation de l’acte de renoncement, à titre individuel comme collectif, à certaines activités à l’utilité sociale douteuse ou bien trop délétères d’un point de vue environnemental.

À rebours des valeurs de notre société capitaliste, le renoncement est au cœur de l’histoire de nombreux mangas. Que ce soit le refus d’utiliser la pierre philosophale dans Fullmetal Alchemist, ou l’acceptation de perdre ses pouvoirs pour protéger son prochain comme Rukia dans Bleach, l’acte de sacrifice personnel pour le bien commun est un incontournable du genre. Loin des procès en violence gratuite qu’ont subi les mangas de la part d’observateurs ignorants, ces œuvres nippones nous enseignent aussi la voie du pacifisme, et nous proposent ainsi de renoncer à la brutalité dans un monde viscéralement violent.

C’est exactement le propos développé dans Vinland Saga, manga de Makoto Yukimura publié en France depuis 2009. Il nous plonge dans l’histoire revisitée de plusieurs sagas militaires islandaises du XIe siècle, à travers le récit de la vie du jeune Thorfinn. L’auteur, marqué par la lecture du manga Ken le Survivant(2), y raconte avec précision l’époque de la prise du pouvoir du souverain nordique Knut le Grand (994-1035).

Thorfinn, le protagoniste, naît en 996 en Islande, où son père Thors, illustre guerrier, a décidé de bâtir une vie paisible après avoir quitté un groupe de mercenaires : les Jomsvikings(3). Las de la guerre, regrettant son passé violent, Thors cherche à élever son fils dans la paix : « Écoute-moi, Thorfinn. Tu n’as aucun ennemi. Il n’y a personne que tu doives blesser. » Rattrapé par son passé, Thors est attaqué lors d’une embuscade par les Jomsvikings, qui cherchent à le tuer pour des motifs politiques.

Malgré sa force extraordinaire, Thors refuse d’avoir recours à la violence pour se défendre, et préfère mourir sous les yeux de son fils en lui glissant cette phrase devenue culte : « Un vrai guerrier n’a pas besoin d’épée. » Traumatisé par cette scène, Thorfinn va suivre les mercenaires et participer aux pillages et aux massacres pendant toute son adolescence, évoluant dans un monde guerrier où les hommes rêvent de mourir sur le champ de bataille pour rejoindre le Valhalla, le paradis viking. Pourtant, il finira par échapper à cette condition et, hanté par les meurtres qu’il a perpétrés, il comprendra finalement les paroles de son père.

Thorfinn devenant esclave dans une plantation de blé, son renoncement volontaire à la violence passe d’abord par la privation de liberté. Il se lie d’amitié avec Einar, homme affable dont le village a été détruit par des guerriers, et réussit finalement à obtenir le pardon de ce dernier pour les crimes qu’il a commis dans sa précédente vie. Suivre le dur labeur de ces deux hommes qui tentent de valoriser une terre, en coupant les arbres, en arrachant les souches, en semant les graines en dépit du vent, est extrêmement intéressant.

On comprend mieux le sens des derniers mots du père de Thorfinn, puisque les efforts des paysans pour cultiver le blé sont une lutte de tous les jours dans le monde de Vinland Saga. Pour quelqu’un comme Thorfinn qui n’a jamais connu que la violence, cette ouverture au monde est la voie de sa salvation. Il prend goût à la culture du blé, et retrouve peu à peu l’envie de vivre, à mesure que son champ progresse :

« Einar – N’est-ce pas étrange de penser que le pain est fait ainsi ? Ça ne te remplit pas d’admiration ?

Thorfinn – Oui, c’est vraiment extraordinaire !

Einar – Nous y voilà, notre premier pas vers la liberté. »

Courageux pari, pour un manga shōnen qui promettait à son lectorat un récit guerrier plein d’action, de passer plusieurs tomes dans une ferme où l’on suit la difficile vie de paysans esclaves qui cultivent du blé. Ce parti pris narratif permet à l’auteur de faire passer un message de paix et de respect profond envers ceux qui chaque jour travaillent la terre loin du tumulte. Ici la violence joue un rôle de repoussoir : c’est son arrêt qui fait prendre conscience au lecteur de sa dimension addictive. Vinland Saga nous propose de suivre la bifurcation radicale d’un individu né dans la violence qui trouve son salut par le travail de la terre, la camaraderie et la rédemption.

Viviers de trajectoires inspirantes et de personnages révolutionnaires aux valeurs sociales et écologistes, les mangas nous aident à sortir de la résignation face au capitalisme. Là où certains voient dans la domination actuelle du productivisme la confirmation que nous sommes à la fin de notre histoire sans alternative crédible, ces œuvres nippones nous affirment le contraire. Si nous politisons nos luttes de manière collective, que nous entrons dans un rapport de force sans concession avec le pouvoir, tout en osant rêver d’un avenir meilleur, alors nous pouvons y arriver.

Ce triomphe de la volonté, qui exige d’allier détermination dans la lutte et folie créative de l’utopiste, guide le destin de ces héros et héroïnes de manga, qui réussissent à échapper à leurs conditions matérielles de départ.

Comme l’écrit Fatima Ouassak, on aime passionnément One Piece dans les quartiers populaires grâce à « la très forte identification à la figure de l’enfant-pirate, écrasé par des murs infranchissables, qui rêve de liberté ». Cette insatiable soif de liberté, qui contraste avec la marche productiviste du monde, a un potentiel hors pair pour faire résonner les idéaux anticapitalistes auprès d’une grande majorité de la population, et contribuer à bâtir des imaginaires de lutte radicaux, joyeux et déterminés. 


1. L’agence pour les Affaires culturelles du Japon  comptabilise 90 millions de shintoïstes sur une population de 127 millions, en 2015.

2. Paru au Japon entre 1983 et 1988, Ken le Survivant, dessiné par Tetsuo Hara et scénarisé par Buronson, est l’un des mangas les plus vendus au monde. On y suit les aventures de Ken, un expert en arts martiaux obligé d’avoir recours à la violence pour protéger des innocents.

3. Mercenaires légendaires ayant réellement existé, les Jomsvikings ont écumé les campagnes nordiques aux IXe et Xe siècles, pillant et brutalisant les villages au gré des récompenses offertes par les seigneurs.

Les Sensei de la décroissance - Gabriel Malek - Éditions Payot, 2024.

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NUMÉRO 67 : DÉCEMBRE 2024 - JANVIER 2025:
Résistances rurales : Comment lutter contre l'extrême droite depuis les campagnes ?
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